b) La formation de plaques amyloïdes
Les plaques amyloïdes :
Les plaques amyloïdes également appelé ”plaques séniles”, se développent sur le cortex cérébral lors de la prolifération incontrolée de protéines bêta-amyloïde. Ces protéines sont formées par les neurones dans certaines régions de l’encéphale. Elles se développent sur le cortex constituant ainsi des tâches blanches, qui s’élargissent avec l’évolution d’Alzheimer. Elles prennent l’apparence de petites sphères comprenant un dépôt au centre et contenant un enchevêtrement de fibrilles, filaments dotés de la bêta-amyloïde.
Les plaques séniles sont constituées de peptides amyloïdes, qui sont des fragments provenant d’une protéine précurseur composée de 42 à 43 acides aminés. Il existe deux types de peptides amyloïdes :
– une forme dîte “courte” dotée de 40 acides aminés, la protéine ne présente aucun danger de prolifération néfaste.
– une forme dîte “longue” constituée de 42 à 43 acides aminés, il s’agit de l’aspect anormal de la protéine.
Les peptides amyloïdes sont à l’origine déjà présents dans l’organisme, et circulent dans le liquide céphalo-rachidien ou dans le sang. Chez les malades atteints d’Alzheimer, un cercle vicieux débute dès lors que des peptides de 42-43 acides aminés forment des plaques séniles, en se regroupant en feuillets. Le processus, une fois débuté, s’accélère avec l’apparition de nouveaux peptides amyloïdes ”longs”, qui se multiplient afin de former de nouveaux enchevêtrements de fibrilles, d’où l’expansion de plus en plus rapide des plaques amyloïdes. Ces plaques ont permis à Alois Alzheimer de détecter une nouvelle maladie du cortex cérébral.
Schéma représentant la manifestation des plaques amyloïdes