LES APPROCHES THERAPEUTIQUES NON MEDICAMENTEUSES QUOI PARLE-T-ON ?
A l’heure actuelle, la maladie d’Alzheimer est une pathologie dont on ne guérit pas !
Mais absence de traitement curatif ne veut pas dire subi r et ne rien faire, bien au contraire.
En complément des expérimentations médicales, s’est donc développée une prise en soin non médicamenteuse, un accompagnement relationnel thérapeutique visant prioritairement à préserver le plus longtemps possible les capacités restantes et ainsi à améliorer la qualité de vie de la personne malade.
Une manière également d’aller à l’encontre de deux idées longtemps véhiculées :
– «Il n’y a rien à faire pour la personne malade »
– « Rapidement, elle ne se rend plus compte de rien»
Ne pas chercher à rééduquer, ni vouloir à tout prix maintenir une compétence mais juste s’appuyer sur ce qui a du sens pour la personne malade et mettre ainsi en place des espaces de relation et de plaisir : c’est le précepte d’une thérapie non médicamenteuse
telle qu’elle est véhiculée et organisée par France Alzheimer.
Cet aspect de la thérapie est aujourd’hui au cœur de la prise en soin. Il s’attache à respecter la dignité et la parole de la personne malade, à encourager sa vie en relation avec les autres. Et entre actions de réhabilitation et activités psycho-sociales, il existe aujourd’hui plusieurs thérapies non médicamenteuses centrées sur la stimulation cognitive de la personne malade. La première finalité des actions développées est avant tout d’adapter, en fonction de l’évolution de la maladie, les modalités de communi cation du patient (langage, parole, gestes, attitudes, etc.) tout en aidant la famille et les soignants à adapter leur comportement aux difficultés évolutives du malade.
Qui dit thérapeutique, ne dit pas obligatoirement «médicamenteux » !
Il convient de distinguer « attitude thérapeutique » au moment des actes de la vie quotidienne et « activité thérapeutique »
au moment d’ateliers spécifiques :
-L’attitude thérapeutique correspond davantage à un état d’esprit : celui de considérer la personne malade comme un être humain capable de réaliser, avec un soutien moral ou physique, certaines actions. On évoque souvent, à titre d’exemple, les actes courant de la toilette, de l’alimentation etc. S’ils n’ont, en soi, rien de purement thérapeutique, ces actes prendront un caractère thérapeutique au travers du relationnel qu’ils suscitent entre la personne malade et son interlocuteur (le toucher, les paroles).
Cette attitude thérapeutique permet de prendre parfaitement la mesure des capacités restantes de la personne malade pour ne pas la mettre en situation d’échec.