L’ADMR est une structure nationale, construite sur le mode associatif, présente sur tout le territoire français, en milieu rural (http://www.admr.org/qui-sommes-nous). Elle a 70 ans, environ 100 000 salariés, autant de bénévoles et 800 000 clients. Ses clients sont des personnes âgées, isolées, des handicapés et évidemment ne sont pas les plus riches de France. Des taiseux malades, diminuées et seuls ; un cœur de cible parfait pour être berné !
L’ADMR est devenue le passage obligé pour bénéficier des aides de maintien à domicile. Et pourtant c’est une vraie structure parasite :
– qui facture 2€ de plus que si vous employez quelqu’un en chèque emploi service ; ce n’est pas grave car on pense faire œuvre sociale. C’est l’ADMR quand même. Que Nenni, si vous payez en chèque emploi service et que vous donnez 13 € net de l’heure à la personne, l’ADMR, tout en prenant 2€ de plus, ne paiera son salarié que sur la base du Smic horaire (7,61€ net/heure). Nous pouvons conclure que le personnel est exploité.
– qui perçoit des subventions émanant entre autres des organismes de retraite, mais aussi de la région et d’autres.
– ils disent que quelqu’un encadre sur le terrain ; ce n’est pas vrai. De toute façon la rumeur renvoie que ce ne sont que des bénévoles qui se déplacent.
– il faut se battre pour qu’ils ne m’imposent pas un aidant différent à chaque fois. Croyez-vous que ce soit bon et facilitant humainement ? Bien pire, il est fréquent que les handicapés ou les vieux puissent ne jamais voir la même personne de la semaine alors que ce sont justement eux qui ont besoin de sécurité. C’est de la maltraitance tant pour les souffrants que pour le personnel qui aime ce qu’il fait.
– non seulement le personnel est mal payé, mais leurs frais professionnels ne sont pas remboursés au tarif légal ; les kms qu’ils sont obligés de faire avec leur voiture personnelle pour aller chez les handicapés ou les personnes agées, donc pour travailler, leur sont remboursés sur la base de 60% du tarif fiscal… des bénévoles des associations. Mais cela n’a rien à voir : ces femmes-là perdent 0.25 € par km qu’elles effectuent (ça peut aller jusqu’à 70 kms/jour).
– quand on essaie d’avoir accès à leurs comptes sociaux, c’est impossible au niveau national ; il faudrait pour avoir l’info aller dans chaque préfecture et consulter leurs déclarations. Ils disent avoir 2900 associations (http://www.admr.org/qui-sommes-nous). Quand on lit sur internet ce que disent les salariés, le nombre de malversations, de détournements de fonds, il est peut-être temps de contrôler ? Evidemment, au fil du temps, tout s’est organisé pour que le contrôle soit rendu difficile, les infos financières diluées. Consolider les comptes de 2900 associations est une tâche complexe mais ce serait tellement édifiant.
A l’origine, il y a 70 ans, l’idée de créer l’ADMR était bonne et anticipait les problèmes ; aujourd’hui tout est dévoyé ; les bénévoles font bravement le travail que les administraifs encadrants ne font pas et les gens qui ont besoin d’aide sont mal traités comme les salariés qui continuent malgré tout à se dévouer.
Au final, il va bien falloir poser publiquement et médiatiquement la question : comment est utlisée cette marge accumulée ? Ont-ils réellement une utilité sociale et humaine ? On est en droit penser qu’en 70 ans ils se sont assurés d’une clientèle captive, d’un financement pérenne et que maintenant ils profitent honteusement ; au détriment des vieux et des handicapés les plus pauvres et de leur personnel.
Je fais le triste constat que cet article est une vérité. Aucun organisme ne contrôle cette structure en 2022 !
FOURNEL Alain, 26 la Rouaudière, 35850. LANGAN – 06 30 97 54 33
Bonjour,
Bénéficiaire de l’ADMR (j’ai 76 ans, APA suite à un cancer), L’ADMR-Bécherel (35) m’a facturé 20,88 € une intervention inéxistante (confirmée par l’intervenant habituel) et intitulée “hors plan d’aide” !
l’ADMR me refusant l’avoir correspondant, puis-je remplacer le prélèvement automatique par un virement, comme modalité de paiement (qui figure, notamment, parmi les choix de paiement dans mon contrat prestataire) ?
Très cordialement,
FOURNEL Alain